ARPIEM RACEMATIC TSR 2 "Bob WOLLEK"
La TSR 2 est la version automatique du chrono TSR, "best seller" de la gamme Arpiem. Le thème choisi pour illustrer les couleurs de l'Endurance chères à Arpiem est le grand Bob WOLLEK. Leur ayant consacré la quasi intégralité de sa carrière, WOLLEK incarne mieux que quiconque les "SPORTSCARS". Il fut pendant 20 ans le pilote référence pour Porsche, remportant 71 de ses 73 victoires internationales au volant de voitures de Stuttgart (index 71 sur le cadran). Il gagna tout et partout: les 24 heures de Daytona, les 12 heures de Sebring, Monza, le Nürburgring sauf... les 24 heures du Mans, ou il montera 6 fois sur le podium mais jamais sur la plus haute marche (index 6 sur le cadran).
BOB WOLLEK
DESCRIPTION
CARACTERISTIQUES
RETOUR GRATUIT SOUS 30 JOURS
Quel pilote pourrait mieux que Bob Wollek illustrer le thème cher à Arpiem des courses d’Endurance, les « Sportcars ». Il y consacra la quasi-totalité de sa longue carrière.
Compétiteur dans l’âme, Bob s’illustre tout d’abord en ski alpin, ou il sera Champion du Monde militaire et Champion du Monde Universitaire. Il se blesse gravement à la cheville lors de l’hiver 1967 et comprend qu’il ne disputera pas les Jeux Olympiques d’Hiver à Grenoble qui constituaient son principal objectif.
Qu’importe, il tourne la page et se tourne vers le sport automobile. Doué, il se fait remarquer et grimpe rapidement les échelons pour disputer le Championnat d’Europe de Formule 2 entre 1971 et 73 au sein de l’écurie Rondel, appartenant à un certain Ron Dennis, ancien mécanicien de Jack Brabham qui deviendra propriétaire de l’écurie Mc Laren.
Là encore il voit que les portes de la Formule 1 ne s’ouvriront pas et il n’insiste pas. Il reviendra sur le devant de la scène, et pour 25 ans, au volant de nos fameuses « voitures de Sport ». Il deviendra le spécialiste incontesté des Porsche 935 et 956, remportant à leur volant 71 de ses 76 victoires internationales. Il gagnera 7 fois la Porsche Cup qui récompense le meilleur pilote représentant la marque dans un team privé, gagnera 4 fois les 24 heures de Daytona, les 12 heures de Sebring, mais jamais les 24 heures du Mans. Il y participera 30 fois, montera 6 fois sur le podium, mais pas sur la plus haute marche. Cela restera son grand regret.
Bob avait un caractère entier, une personnalité ombrageuse. Un « sale » caractère diront certains. Je crois que la réalité est différente : tout d’abord il était d’une franchise désarmante. Et ensuite, il ne concevait pas que tout ne soit pas fait pour gagner, ce qui était son unique objectif. Il demeure sur le sujet une anecdote fameuse : en 1984, Bob (« Brilliant Bob » comme l’appelaient les américains) se présente à Daytona pour y disputer les 24 heures au volant d’une Porsche 935 du Swap Shop Racing. Il apprend sur place qu’un de ses coéquipiers sera A.J. Foyt, la légende vivante du sport automobile américain. Mais A.J. est âgé à ce moment là de 49 ans et n’est certainement pas un spécialiste de l’endurance. Bref, Bob estime que, quelle que soit la valeur médiatique de l’homme, il ne représente pas un bon choix pour viser la victoire. Bob est furieux, il n’adressera pas la parole de la semaine à A.J. qui ne comprenait pas le pourquoi de ce traitement. Il n’avait rien contre Foyt, c’était sa manière de manifester sa désapprobation aux responsables du team ! La présence de Foyt (même si ses relais furent limités et qu’il ne pilotait pas la nuit) n’empêchera pas l’équipage de remporter les 24 heures. Tout s’arrangera sur le podium et A.J., pas rancunier et impressionné par la vista de Bob, invitera ce dernier à tester une de ses monoplaces Indy 500 (ce que Bob refusera, estimant sans doute à juste titre que la monoplace pour lui c’était terminé). L’ironie voudra que les deux compères soient de nouveau réunis à Daytona en 1985, pour le meilleur une fois encore puisqu’ils s’y imposeront de nouveau.
Bob Wollek n’était pas en recherche de notoriété, mais c’était un pilote connu et très respecté en Allemagne, berceau de Porsche, et aux USA. C’est là qu’il y trouvera la mort, en 2001, en marge des 12 heures de Sebring qu’il disputait, en étant mortellement renversé par un camion à proximité du circuit alors qu’il était à vélo. So long Bob !